19 SIECLE
HISTOIRES DE HENDAYE
3 ème TOME
Harrieta 171
SOMMAIRE
1815 Ier EMPIRE --RESTAURATIONS HABITANTS AGRANDISSEMENTS -FERMES --1831 PLAN PARCELLAIRE
1830 MONARCHIE de JUILLET -- CARLISME 1848-- 2 ème REPUBLIQUE-- -
1856 traités de BAYONNE 1852-- 2 eme EMPIRE--1863
LE CHEMIN de FER - 1865 la MAIRIE
1870 -GUERRE FRANCO - ALLEMANDE- de 1970--
CANETA 1890 - BAS-QUARTIER 3ème REPUBLIQUE -
CHÂTEAU D'ABBADIE VIDEO
-LIEUX DE CULTE HENDAYE VILLE --1887 1890
LOTI 1896 . Dernier et définitif agrandissement de la Commune de Hendaye les conflits politiques et religieux--1890- SANATORIUM-
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APRES
LES GUERRES DE
1793 et de 1813
Hendaye mit de longues années à se relever de ses ruines.
Lors du passage de Wellington les habitants avaient fui, il ne restait plus que 50 personnes.
. En 1820 on ne comptait encore que 330 habitants.
La ville de Hendaye n'existat plus, elle redevint pour quelques années un quartier d'Urrugne .
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L'église ne fut rendue au culte que vers 1807. Elle nécessitait des réparations urgentes qui ne purent être exécutées qu'en 1831, faute de ressources de la commune.
En vue de les augmenter, celle-ci obtint du gouvernement la ,concession de l'herbe des terrains du vieux Fort,
Au cours des dix années suivantes, la ville ne reprit que très
lentement un peu d'animation; les habitants de retour (ils n'étaient
encore que 330 en 1820) travaillèrent courageusement à relever les
ruines de leurs maisons.
Un détail est caractéristique de la pauvreté des cultivateurs de
la commune en 1822 : les militaires n'y recensent que 4 paires de
boeufs, 4 paires de vaches ainsi que 4 charrettes.
Il était, en 1799,45 bêtes à cornes.
Telle était la dimension d'un dommage de la
guerre presque dix ans après !
Pendant longtemps encore Hendaye n'exista plus.
Que sont devenus les habitants de ce lieu ? demandait unvoyageur, en 1820, à un vieillard d'Hendaye assis en guenilles
sur quelques ruines.
Les uns sont morts, dit le Labourdin, en se levant, quelques-
uns ont émigré, la guerre a disséminé le plus grand nombre,
les autres sont ensevelis dans le grand champ derrière l'église.
Quel champ ? demanda l'interlocuteur.
Le Basque regarda fixement l'homme frivole qui ne l'avait
pas compris et, faisant du bras un geste solennel, il montra...
l'Océan.
Dans un autre ordre d'idées, voici ce qu'écrivait, plus tard,en 1834, M. Lacour :
« Hendaye n'existe réellement que sur la carte ; elle n'offre que des décombres. Ses habitants sont dispersés, son industrie tuée. Je vois partout la dévastation, la solitude et le deuil.
Quelques rares maisons s'élèvent à travers ses rues désertes et au-dessus ces pans de murs cachés sous le lierre qui se plaît à les tenir embrassés, On croit se promener au milieu de catacombes.
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LE RENOUVEAU
Symboles de la Liberté , les Maires et leur Conseil
Municipal ont subi de nombreuses vicissitudes dans leur parcours en vue d'une plus grande autonomie.
Pour les cinq premier maires, les archives ayant été détruites par la guerre, nous ne savons rien pour le moment.
Elles sont revenues en 1826
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Les MAIRES
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Martin Bidart (1796-1797)
Etienne Lissardy (1797-1799)
Etienne Illaregui (1799-1800)
Etienne Pellot (1800-1801)
Martin Bidart (1801-1805
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Etienne Pellot (1805-1826)
Etienne Joseph Durruty (1826-1835)
Jean Baptiste Barrieu (1835-1842)
Etienne Joseph Durruty (1842-1847)
Martin Hiribarren 1847-1849)
Jean Henri Lalanne (1849-1850)
Jean Baptiste Ansoborlo (1850-1852)
Claude Deliot (1852-1853)
Henry Lalanne (1853-1855)
Joseph Lissardy (1855-1860)
Jacques Darrecombehere (1860-1864)
Martin Hiribarren (1864-1868)
Jean-Baptiste Dantin (1868-1871)
Antoine d’Abbadie 1871-1875)
Jean-Baptiste Dantin (1875-1876)
Jean-Baptiste Ansoborlo (1876-1888)
Auguste Vic (1888-1912)
Ferdinand Camino (1912-1919)
Jean Choubac (1919-1925)
Léon Lannepouquet (1925-1944)
André Hatchondo (1944-1947)
Philippe Labourdette (1947-1950)
Auguste Etchenausia (1950-1953)
Laurent Pardo (1953-1965)
Jean-Baptiste Errecart (1965-1981)
Raphaël Lassallette (1981-2001)
Kotte Ecenaro (2001-2008)
Jean-Baptiste Sallaberry (2008-2014)
Kotte Ecenaro (2014
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Et puis, Hendaye, lentement , se remit à vivre.
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PREMIER MAIRE
An 5 de la république
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2/9/1795 au 9/11/1799
Les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.
Avec Thermidor (juillet 1794), la constitution instaurée le 22 août 1795 (5 fructidor), met en place les municipalités cantonales. Chaque commune élit dorénavant un agent municipal qui participe à l'administration de la municipalité cantonale. L'agent municipal passe sous l’autorité des "présidents des municipalités cantonales".
Coup d 'état du 18 brumaire 9/11/1799
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Consulat
11/11/1799 18/5/1804
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Premier Empire
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En février et mars 1814 l’Empereur Napoléon défend ses possessions, contre toute l'Europe coalisée. Les Alliés finissent par arriver devant Paris tandis que Napoléon veut les arrêter à Saint Dizier Mais il arrive trop tard et doit se replier àFontainebleau.
Il charge son grand écuyer Caulincourt de négocier avec le tsar Alexandre 1er descendu chez Talleyrand, rue Saint-Florentin. Caulaincourt négocie une abdication en faveur du roi de Rome, fils de Napoléon, âgé de 3 ans. Le tsar n’y est pas opposé, mais apprenant la défection du maréchal Marmont, placé en avant-garde en Essonne, il impose l'abdication sans conditions de Napoléon, désormais à découvert, au Château de Fontaibleau
Pour ne pas laisser une guerre civile se développer, Napoléon abdique après avoir vainement essayé de rallier les maréchaux
La Restauration est une période de l'histoire de France comprise entre la chute du Premier Empire le 6 avril 1814 et la révolution des Trois Glorieuses du 29 juillet 1830. La Restauration consiste en un retour à la souveraineté monarchique, exercée dans le cadre d'une monarchie limitée par la Charte de 1814, sous les règnes de Louis XVIII et Charles X, frères de Louis XVI
Cette période est entrecoupée par les Cent-Jours du 20 mars au 22 juin 1815 pendant lesquels Napoléon reprit le pouvoir
1815. Commence la reconstruction de Hendaye sous le mandat du maire Pellot cousin du corsaire. Le consensus antirévolutionnaire parcourt l’Europe après Waterloo.
1815 Ferdinand VII, roi d'Espagne, appuie Louis XVIII contre le retour en France de Napoléon 1er.
Le comte de Labisbal passe la Bidassoa le 27 août avec 15 000 Espagnols et se retire sans combats.
1815. Une armée espagnole pénètre en France pour s’opposer à Napoléon
Le projet de reconstruction du Vieux Fort, après plusieurs atermoiements, avait été définitivement abandonné en 1820, sur avis du général Lamarque, qui considérait que cet ouvrage était incapable d'opposer le plus léger obstacle aux mouvements
d'une armée ennemie.
La commune avait son territoire réduit à la surface occupée par le bourg et le bas quartier
Le premier étage du clocher, en bon état, servait de mairie et d'école. Il fut endommagé par la foudre en 1836. Les services municipaux se transportèrent alors à la maison Imatz et y demeurèrent jusqu'au jour où, en 1865, fut construite une nouvelle mairie
La commune avait son territoire réduit à la surface occupée par le bourg et le bas quartier
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URRUGNE / HENDAYE
Pendant des siècles les deux bourgades se sont, en tout ou partie,confondues; leurs habitants ont vécu, dans la même foi, la même vie de travail, à la terre ou à la mer; ils ont connu les mêmes
événements. Longtemps, ils partagèrent la même histoire A lire ces deux histoires complémentaires, l'on trouve, en outre,le grand intérêt d'une comparaison d'actualité entre des réactionstrès différentes en face de ce qu'il est convenu d'appeler le progrès :Urrugne resté village basque, encore fidèle aux traditions, et Hendaye porté au rang de ville.Et l'on s'attarde à réfléchir, à savoir qui choisit le meilleur sort ? La réponse relève de la philosophie et non de l'histoire ! (F)
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HENDAYE
Surmontée de trois harpons, deux en sautoir et un en pal,et accompagnée en chef d'une couronne royale accostée des lettres capitales H à dextre, E à sénestre.(Extrait de l'étude de Jacques Meurgey, cf. Bulletin n° 8, 1931, de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne.)
La couronne atteste la reconnaissance vouée par Hendaye au roi qui, en 1654, lui a accordé son érection en communauté.
Pour une raison inconnue, et depuis le 19 s. seulement, les harpons ont disparu du blason de la ville et la baleine a été remplacée par un dauphin, qui, ici, n'a aucune signification.
Cette erreur historique se double d'une ingratitude à l'égard des pêcheurs de baleine, qui furent à l'origine de la fortune ainsi que de la gloire de la cité. Il serait juste que l'une et l'autre soient
aujourd'hui réparées.
Il serait bien que le blason de Hendaye puisse ainsi retrouver sa place entre ceux de Biarritz et de Fontarabie, qui, depuis le 14 s. continuent à honorer, par le signe de la baleine et de harpons, les
marins, qui s'illustrèrent aux côtés des hendaiars ! (').
Remarquons la perpétuité, à travers plus de six siècles, du nom de Handaye ainsi écrit dans ce document comme il l'est aujourd'hui, à une voyelle près. Il a résisté à la déformation en Andaye, qui fut assez fréquemment adoptée aux 17ème et 18 ème s. par les géographes du roi ainsi que par deschroniqueurs et des militaires.
Autre remarque : dans ce manuscrit le H est aspiré ( hôpital de Handaye) ; il l'est encore dans les textes officiels et doit être ainsi dans les écrits ainsi que dans la prononciation sous peine de commettre l'erreur qui choque surtout dans certaines publicités.
A ce propos, nous devons une réponse aux très nombreux curieuxde l'étymologie du nom de leur ville, en basque Hendaia; ils ne sauraient exiger plus que des hypothèses, personne ne pouvant détenir la moindre certitude.
Les uns imaginent une explication dans handi-ibaia, grande rivière, les autres dans handi-aya-, grande pente. Pour notre part,le jeu des contractions tellement usuel dans la langue basque nous
amène à partir de: handi-ibia, grand passage à gué, dans la même ligne que Behereco-ibia, Béobie, le gué d'en-bas et que Ondarrabia, vieux nom de Fontarabie, le gué dans le sable ! (F)
Les agrandissements successifs
Hendaye a en 1806 295 habitants
1815 Ferdinand VII, roi d'Espagne, appuie Louis XVIII contre le retour en France de Napoléon 1er.
Le comte de Labisbal passe la Bidassoa le 27 août avec 15 000 Espagnols
La commune avait son territoire réduit à la surface occupée par le bourg et le bas quartier
1820Le projet de reconstruction du Vieux Fort, après plusieurs atermoiements, avait été définitivement abandonné en 1820, sur avis du général Lamarque, qui considérait que cet ouvrage était incapable d'opposer le plus léger obstacle aux mouvements d'une armée ennemie.
1823Louis XVIII appuie Ferdinand VII contre les Cortes.Le duc d'Angoulême est envoyé par le roi son oncle avec 70 000 hommes au-delà de la Bidassoa, en avril, et repasse le pont de l'Ile des Faisans en novembre 1824
1823 Le pont de bateaux anglais est remplacé par un nouveau pont de bois à piles de pierre au passage de Béhobie, en 1823, et par le pont tout en pierre de 1856.
1823 En avril 1823, le Comte d'Artois, à la tête d'une armée levée pour secourir le Roi Ferdinand menacé par l'insurrection, entre à Irun aux acclamations de la population et occupe Fontarabie. Lorsque le 22 novembre, il revint en France, il franchit la rivière sur le pont de pierre et de bois qui venait d'être réparé et qu'il baptisa alors du nom de son fils, le Duc d'Angoulême
1823 l’armée du Duc d’Angoulême traverse la Bidassoa pour aller en Espagne jusqu’à Cadix où il gagne la bataille du fort de Trocadéro «libérant » ainsi Ferdinand VII de la constitution qui lui a été « imposée » par la révolution libérale de 1820.
Lors de la première guerre carliste en Espagne durant les années 1833 à 1839 Hendaye reçoit quelques balles des soldats anglais qui aidaient l’armée libérale espagnole à déloger les carlistes de Fontarabie.
1826 En cette année, le maire, Etienne Pellot, est accablé par la perspective des travaux de reconstruction à entreprendre alors qu'il ne dispose que d'une seule recette, l'affermage de la jouissance des terres des Joncaux
603 f par an, dont 500 f sont absorbés par les traitements du secrétaire de mairie (100 f), du maître d'école et du desservant !
Il n'est pas étonnant que dans de telles conditions l'administration et le partage de cet unique bien communal fassent l'objet d'un règlement très étudié et strict, dont un extrait résumé :
— Conformément à l'usage immémorial, tous les 8 ans, au mois de novembre, il sera procédé au renouvellement du partage en jouissance des terres Joncaux entre les habitants, chefs de famille, de cette commune classés en trois catégories :
1° ceux originaires ou alliés de la commune, c'est-à-dire y ayant des parents (ils sont 55 en 1835) ;
2° ceux propriétaires de maisons, ni originaires, ni alliés (ils sont 68 en 1835) •
3° les locataires ou métayers.
La répartition est faite au sort et par ordre de classe, le tirage commençant par le Grand Joncau et chaque ménage ne pouvant jamais avoir qu'un arpent (34 ares).
La jouissance est accordée moyennant :par an 9 f pour couvrir la dépense communale, 3 f par arpent.
Obligation de bonifier les terres au moyen, par arpent, de 4 gabarres de sable ou l'équivalent en engrais d'autre espèce et de vider les rigoles tous les deux ans.
Droit du maire à la jouissance gratuite d'un arpent, sans préjudice de son droit, à un second comme habitant de la commune. (Cette gratification, jugée illégale par le Préfet, lui fut retirée en 1857.)
Droit semblable accordé au garde-champêtre ainsi qu'au « mande- commun » ou valet de la mairie.
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Par la suite ce règlement ne subit d'autre modification que celle relative au mode d'attribution: bail à ferme en 1848, adjudication en 1857.
Si, dans ce chapitre, nous donnons la première place à ces terres, c'est non seulement parce qu'elles constituaient la seule ressource de la commune, mais aussi parce qu'elles furent à l'origine d'un litige, qui opposa Hendaye et Urrugne, pendant près de quarante ans, de 1830 à 1867.
En 1848,leur surface (26 hect. 55) était louée à 70 habitants
En 1868, bien que d'autres ressources eussent apparu, cette location représentait 65 % des recettes communales
Il est bien naturel dès lors que Hendaye se soit tellement acharné à la défense de ce bien et se soit peu inquiété de contredire le fabuliste affirmant que «c'est le fonds qui manque le moins !»
Un exposé de ce très long litige serait fastidieux, mais un résumé vaut d'en être fait parce que, d'une part, dans son issue favorable, Hendaye a trouvé le second stade de son expansion (et bien plus important que le premier en 1668), et que, d'autre part, il met en évidence la volonté de vivre et de grandir d'une commune jusqu'alors très pauvre.
1826 Reconsidérant la vie de la cité à notre point de départ, 1826, nous ne pouvons qu'admirer ses gestionnaires, leur art de tirer le meilleur parti de leurs maigres ressources du moment et rendre non moins hommage à l'énergie déployée par tous les habitants pour relever ces ruines dont le spectacle émut l'Impératrice encore en 1857, pour remettre en état les Joncaux, redresser les batardeaux, refaire les canaux, etc.
Combien ces ressources étaient faibles qui, outre la location des Joncaux, ne furent longtemps procurées que par l'adjudication (200 f par an) des herbes des glacis du Vieux-Fort ainsi que par la vente, fort rare d'ailleurs, de quelques petites parcelles de terrains vagues, quand une dépense exceptionnelle y contraignait !
Hendaye à env. 350 habitants
. En 1830, les dunes de la plage lui furent annexées. Mais elle avait perdu les Joncaux, rattachés sous la Révolution à Urrugne. Cette île ne lui fut rendue que par la loi du 19 juin 1867.
La superficie de la commune d'Hendaye passait ainsi à 228 hectares comprenant les maisons d'Otatx, Hinda, Ayzpurdi, Uristy. Larrun, Sascoénia, Ondaralxu et les dunes, et sa population de 617 à 918 habitants.
Mais il subsistait deux anomalies : Hendaye restait séparée des Joncaux par une bande de terre d'un kilomètre de longueur qui suivait le cours de la Bidassoa depuis la pointe de Santiago jusqu'au pont de Béhobie.
En outre, alors que le domaine d'Irandatz et le quartier de Zubernoa étaient à proximité du bourg d'Hendaye, ils dépendaient administrativement de celui-ci d'Urrugne, distant de plus de cinq kilomètres.
1830 Au moment de l'acquisition des dunes de mer, la commune d'Hendaye augmentée d'Ondarraïtz dépasse 300 habitants, avec un maire à la tête de son Conseil municipal.
1831 Plan de Hendaye ville dit plan Napoléon --seules les parcelles rouges sont construites.
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