
Harrieta171
3 ème PARTIE..
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19 ème SIECLE --1815 Ier EMPIRE --RESTAURATIONS Habitants-- Liste Maires-- Agrandissements--- Fermes --
1831 Plan parcellaire 1830 MONARCHIE de JUILLET -- Carlisme-
1848 2 ème REPUBLIQUE-- -Incident de pêche
1856 traités de BAYONNE
1852-- 2 eme EMPIRE--
1863 LE CHEMIN de FER - 1865 la MAIRIE
1870 -GUERRE FRANCO - ALLEMANDE--1970 CANETA
1890 BAS-QUARTIER 3ème REPUBLIQUE L'Arbre de la liberté-- CHÂTEAU D'ABBADIE_ VIDEO- LES LIEUX DE CULTE --HENDAYE VILLE --1887
1890 LOTI
1896 . Dernier et définitif agrandissement de la Commune de Hendaye les conflits politiques et religieux--
1890-SANATORIUM--
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20 ème SIECLE --Tranway à vapeur---
1904 -LA FONCIERE Martinet-- 1908 le TRAMWAY- LA PLAGE---
1912 ESKUADUNA- Le CASINO
-1914- 1918 1ère GUERRE MONDIALE
Nid Marin1923 : BOTTIN de Hendaye --
1924 - ECOLE

APRES
LES GUERRES DE 1793 et de 1813
Hendaye mit de longues années à se relever des ruines.
. En 1820on ne comptait encore que 332 habitants.
L'église ne fut rendue au culte que vers 1807. Elle nécessitait des réparations urgentes qui ne purent être exécutées qu'en 1831, faute de ressources de la commune.
En vue de les augmenter, celle-ci obtint du gouvernement la concession de l'herbe des terrains du vieux Fort,
Pendant longtemps encore Hendaye n'exista plus.
Déjà au loin on devinait , puis on entendait le bruit d'un sifflet de train
C'était pour Hendaye le signal du renouveau.
En février et mars 1814 l’Empereur Napoléon défend ses possessions, contre toute l'Europe coalisée. Les Alliés finissent par arriver devant Paris tandis que Napoléon veut les arrêter à Saint Dizier Mais il arrive trop tard et doit se replier àFontainebleau.
Il charge son grand écuyer Caulincourt de négocier avec le tsar Alexandre 1er descendu chez Talleyrand, rue Saint-Florentin. Caulaincourt négocie une abdication en faveur du roi de Rome, fils de Napoléon, âgé de 3 ans. Le tsar n’y est pas opposé, mais apprenant la défection du maréchal Marmont, placé en avant-garde en Essonne, il impose l'abdication sans conditions de Napoléon, désormais à découvert, au Château de Fontaibleau
Pour ne pas laisser une guerre civile se développer, Napoléon abdique après avoir vainement essayé de rallier les maréchaux

La Restauration est une période de l'histoire de France comprise entre la chute du Premier Empire le 6 avril 1814 et la révolution des Trois Glorieuses du 29 juillet 1830. La Restauration consiste en un retour à la souveraineté monarchique, exercée dans le cadre d'une monarchie limitée par la Charte de 1814, sous les règnes de Louis XVIII et Charles X, frères de Louis XVI
Cette période est entrecoupée par les Cent-Jours du 20 mars au 22 juin 1815 pendant lesquels Napoléon reprit le pouvoir
1815. Commence la reconstruction de Hendaye sous le mandat du maire Pellot cousin du corsaire. Le consensus antirévolutionnaire parcourt l’Europe après Waterloo.
1815 Ferdinand VII, roi d'Espagne, appuie Louis XVIII contre le retour en France de Napoléon 1er.
Le comte de Labisbal passe la Bidassoa le 27 août avec 15 000 Espagnols et se retire sans combats.
1815. Une armée espagnole pénètre en France pour s’opposer à Napoléon
Le projet de reconstruction du Vieux Fort, après plusieurs atermoiements, avait été définitivement abandonné en 1820, sur avis du général Lamarque, qui considérait que cet ouvrage était incapable d'opposer le plus léger obstacle aux mouvements
d'une armée ennemie.
La commune avait son territoire réduit à la surface occupée par le bourg et le bas quartier
L'église ne fut rendue au culte que vers 1807. Elle nécessitait des réparations urgentes qui ne purent être exécutées qu'en 1831, faute de ressources de la commune.
En vue de les augmenter, celle-ci obtint du gouvernement la concession de l'herbe des terrains du vieux Fort,
Après les terribles guerres de la Convention et de Napoléon pendant longtemps encore Hendaye n'exista plus.— habitants avaient fui, la ville n'était qu'un champ de ruines
Le projet de reconstruction du Vieux Fort, après plusieurs atermoiements, avait été définitivement abandonné en 1820, sur avis du général Lamarque, qui considérait que cet ouvrage était incapable d'opposer le plus léger obstacle aux mouvements d'une armée ennemie.
Le premier étage du clocher, en bon état, servait de mairie et d'école. Il fut endommagé par la foudre en 1836. Les services municipaux se transportèrent alors à la maison Imatz et y demeurèrent jusqu'au jour où, en 1865, fut construite une nouvelle mairie
La commune avait son territoire réduit à la surface occupée par le bourg et le bas quartier
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Que sont devenus les habitants de ce lieu ? demandait unvoyageur, en 1820, à un vieillard d'Hendaye assis en guenilles
sur quelques ruines.
Les uns sont morts, dit le Labourdin, en se levant, quelques-
uns ont émigré, la guerre a disséminé le plus grand nombre,
les autres sont ensevelis dans le grand champ derrière l'église.
Quel champ ? demanda l'interlocuteur.
Le Basque regarda fixement l'homme frivole qui ne l'avait
pas compris et, faisant du bras un geste solennel, il montra...
l'Océan.
Dans un autre ordre d'idées, voici ce qu'écrivait, plus tard,en 1834, M. Lacour :
« Hendaye n'existe réellement que sur la carte ; elle n'offre que des décombres. Ses habitants sont dispersés, son industrie tuée. Je vois partout la dévastation, la solitude et le deuil.
Quelques rares maisons s'élèvent à travers ses rues désertes et au-dessus ces pans de murs cachés sous le lierre qui se plaît à les tenir embrassés, On croit se promener au milieu de catacombes. » Et un peu plus loin, l'auteur ajoute : « Pourquoi Hendaye, sous la protection de la grande famille à laquelle elle appartient, ne sortirait-elle pas de cet état de désordre, d'abandon et de stupeur dont elle offre la hideuse image ? »
Il fut entendu.
Déjà au loin on devinait , puis on entendait le bruit d'un sifflet de train
C'était pour Hendaye le signal du renouveau.
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URRUGNE / HENDAYE
Pendant des siècles les deux bourgades se sont, en tout ou partie,confondues; leurs habitants ont vécu, dans la même foi, la même vie de travail, à la terre ou à la mer; ils ont connu les mêmes
événements. Longtemps, ils partagèrent la même histoire A lire ces deux histoires complémentaires, l'on trouve, en outre,le grand intérêt d'une comparaison d'actualité entre des réactionstrès différentes en face de ce qu'il est convenu d'appeler le progrès :Urrugne resté village basque, encore fidèle aux traditions, et Hendaye porté au rang de ville.Et l'on s'attarde à réfléchir, à savoir qui choisit le meilleur sort ? La réponse relève de la philosophie et non de l'histoire ! (F)
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HENDAYE
Surmontée de trois harpons, deux en sautoir et un en pal,et accompagnée en chef d'une couronne royale accostée des lettres capitales H à dextre, E à sénestre.(Extrait de l'étude de Jacques Meurgey, cf. Bulletin n° 8, 1931, de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne.)
La couronne atteste la reconnaissance vouée par Hendaye au roi qui, en 1654, lui a accordé son érection en communauté.
Pour une raison inconnue, et depuis le 19 s. seulement, les harpons ont disparu du blason de la ville et la baleine a été remplacée par un dauphin, qui, ici, n'a aucune signification.
Cette erreur historique se double d'une ingratitude à l'égard des pêcheurs de baleine, qui furent à l'origine de la fortune ainsi que de la gloire de la cité. Il serait juste que l'une et l'autre soient
aujourd'hui réparées.
Il serait bien que le blason de Hendaye puisse ainsi retrouver sa place entre ceux de Biarritz et de Fontarabie, qui, depuis le 14 s. continuent à honorer, par le signe de la baleine et de harpons, les
marins, qui s'illustrèrent aux côtés des hendaiars ! (').
Remarquons la perpétuité, à travers plus de six siècles, du nom de Handaye ainsi écrit dans ce document comme il l'est aujourd'hui, à une voyelle près. Il a résisté à la déformation en Andaye, qui fut assez fréquemment adoptée aux 17ème et 18 ème s. par les géographes du roi ainsi que par deschroniqueurs et des militaires.
Autre remarque : dans ce manuscrit le H est aspiré ( hôpital de Handaye) ; il l'est encore dans les textes officiels et doit être ainsi dans les écrits ainsi que dans la prononciation sous peine de commettre l'erreur qui choque surtout dans certaines publicités.
A ce propos, nous devons une réponse aux très nombreux curieuxde l'étymologie du nom de leur ville, en basque Hendaia; ils ne sauraient exiger plus que des hypothèses, personne ne pouvant détenir la moindre certitude.
Les uns imaginent une explication dans handi-ibaia, grande rivière, les autres dans handi-aya-, grande pente. Pour notre part,le jeu des contractions tellement usuel dans la langue basque nous
amène à partir de: handi-ibia, grand passage à gué, dans la même ligne que Behereco-ibia, Béobie, le gué d'en-bas et que Ondarrabia, vieux nom de Fontarabie, le gué dans le sable ! (F)
Les agrandissements successifs

LES FERMES



ASPOROSTTIPI Nouveau centre d'Accueil d'Interprétation du Domaine d'ABBADIE

Necatoenea

GALBARRETA

1815 Ferdinand VII, roi d'Espagne, appuie Louis XVIII contre le retour en France de Napoléon 1er.
Le comte de Labisbal passe la Bidassoa le 27 août avec 15 000 Espagnols
La commune avait son territoire réduit à la surface occupée par le bourg et le bas quartier
1820Le projet de reconstruction du Vieux Fort, après plusieurs atermoiements, avait été définitivement abandonné en 1820, sur avis du général Lamarque, qui considérait que cet ouvrage était incapable d'opposer le plus léger obstacle aux mouvements d'une armée ennemie.
1823Louis XVIII appuie Ferdinand VII contre les Cortes.Le duc d'Angoulême est envoyé par le roi son oncle avec 70 000 hommes au-delà de la Bidassoa, en avril, et repasse le pont de l'Ile des Faisans en novembre 1824
1823 Le pont de bateaux anglais est remplacé par un nouveau pont de bois à piles de pierre au passage de Béhobie, en 1823, et par le pont tout en pierre de 1856.
1823 En avril 1823, le Comte d'Artois, à la tête d'une armée levée pour secourir le Roi Ferdinand menacé par l'insurrection, entre à Irun aux acclamations de la population et occupe Fontarabie. Lorsque le 22 novembre, il revint en France, il franchit la rivière sur le pont de pierre et de bois qui venait d'être réparé et qu'il baptisa alors du nom de son fils, le Duc d'Angoulême
1823 l’armée du Duc d’Angoulême traverse la Bidassoa pour aller en Espagne jusqu’à Cadix où il gagne la bataille du fort de Trocadéro «libérant » ainsi Ferdinand VII de la constitution qui lui a été « imposée » par la révolution libérale de 1820.
Lors de la première guerre carliste en Espagne durant les années 1833 à 1839 Hendaye reçoit quelques balles des soldats anglais qui aidaient l’armée libérale espagnole à déloger les carlistes de Fontarabie.
1826 En cette année, le maire, Etienne Pellot, est accablé par la perspective des travaux de reconstruction à entreprendre alors qu'il ne dispose que d'une seule recette, l'affermage de la jouissance des terres des Joncaux
603 f par an, dont 500 f sont absorbés par les traitements du secrétaire de mairie (100 f), du maître d'école et du desservant !
Il n'est pas étonnant que dans de telles conditions l'administration et le partage de cet unique bien communal fassent l'objet d'un règlement très étudié et strict, dont un extrait résumé :
— Conformément à l'usage immémorial, tous les 8 ans, au mois de novembre, il sera procédé au renouvellement du partage en jouissance des terres Joncaux entre les habitants, chefs de famille, de cette commune classés en trois catégories :
1° ceux originaires ou alliés de la commune, c'est-à-dire y ayant des parents (ils sont 55 en 1835) ;
2° ceux propriétaires de maisons, ni originaires, ni alliés (ils sont 68 en 1835) •
3° les locataires ou métayers.
La répartition est faite au sort et par ordre de classe, le tirage commençant par le Grand Joncau et chaque ménage ne pouvant jamais avoir qu'un arpent (34 ares).
La jouissance est accordée moyennant :par an 9 f pour couvrir la dépense communale, 3 f par arpent.
Obligation de bonifier les terres au moyen, par arpent, de 4 gabarres de sable ou l'équivalent en engrais d'autre espèce et de vider les rigoles tous les deux ans.
Droit du maire à la jouissance gratuite d'un arpent, sans préjudice de son droit, à un second comme habitant de la commune. (Cette gratification, jugée illégale par le Préfet, lui fut retirée en 1857.)
Droit semblable accordé au garde-champêtre ainsi qu'au « mande- commun » ou valet de la mairie.
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Par la suite ce règlement ne subit d'autre modification que celle relative au mode d'attribution: bail à ferme en 1848, adjudication en 1857.
Si, dans ce chapitre, nous donnons la première place à ces terres, c'est non seulement parce qu'elles constituaient la seule ressource de la commune, mais aussi parce qu'elles furent à l'origine d'un litige, qui opposa Hendaye et Urrugne, pendant près de quarante ans, de 1830 à 1867.
En 1848,leur surface (26 hect. 55) était louée à 70 habitants
En 1868, bien que d'autres ressources eussent apparu, cette location représentait 65 % des recettes communales
Il est bien naturel dès lors que Hendaye se soit tellement acharné à la défense de ce bien et se soit peu inquiété de contredire le fabuliste affirmant que «c'est le fonds qui manque le moins !»
Un exposé de ce très long litige serait fastidieux, mais un résumé vaut d'en être fait parce que, d'une part, dans son issue favorable, Hendaye a trouvé le second stade de son expansion (et bien plus important que le premier en 1668), et que, d'autre part, il met en évidence la volonté de vivre et de grandir d'une commune jusqu'alors très pauvre.
1826 Reconsidérant la vie de la cité à notre point de départ, 1826, nous ne pouvons qu'admirer ses gestionnaires, leur art de tirer le meilleur parti de leurs maigres ressources du moment et rendre non moins hommage à l'énergie déployée par tous les habitants pour relever ces ruines dont le spectacle émut l'Impératrice encore en 1857, pour remettre en état les Joncaux, redresser les batardeaux, refaire les canaux, etc.
Combien ces ressources étaient faibles qui, outre la location des Joncaux, ne furent longtemps procurées que par l'adjudication (200 f par an) des herbes des glacis du Vieux-Fort ainsi que par la vente, fort rare d'ailleurs, de quelques petites parcelles de terrains vagues, quand une dépense exceptionnelle y contraignait !
. En 1830, les dunes de la plage lui furent annexées. Mais elle avait perdu les Joncaux, rattachés sous la Révolution à Urrugne. Cette île ne lui fut rendue que par la loi du 19 juin 1867.
La superficie de la commune d'Hendaye passait ainsi à 228 hectares comprenant les maisons d'Otatx, Hinda, Ayzpurdi, Uristy. Larrun, Sascoénia, Ondaralxu et les dunes, et sa population de 617 à 918 habitants.
Mais il subsistait deux anomalies : Hendaye restait séparée des Joncaux par une bande de terre d'un kilomètre de longueur qui suivait le cours de la Bidassoa depuis la pointe de Santiago jusqu'au pont de Béhobie.
En outre, alors que le domaine d'Irandatz et le quartier de Zubernoa étaient à proximité du bourg d'Hendaye, ils dépendaient administrativement de celui-ci d'Urrugne, distant de plus de cinq kilomètres.
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1831 Plan de Hendaye ville dit plan Napoléon --seules les parcelles rouges sont construites
Proclamée le 9 août 1830 après les émeutes dites des « Trois Glorieuses », la monarchie de Juillet (1830-1848) succède en France à la Restauration. La branche cadette des Bourbons, la maison d'Orléans, accède alors au pouvoir.
Louis-Philippe Ier n'est pas sacré roi de France mais intronisé roi des Français.
Son règne, commencé avec les barricades de la Révolution de 1830, s'achève en 1848 par d'autres barricades, qui le chassent pour instaurer la Seconde République.
La Monarchie de Juillet, qui a été celle d'un seul homme, marque en France la fin de la royauté.
1833-1839. Première guerre carliste en Espagne, Hendaye essuie quelques balles perdues et reçoit quelques vaincus carlistes.
1834 Don Carlos (V).passe sur la Bidassoa par Maya, le 10 juillet, pour rejoindre Zumalacarregui et se faire reconnaître roi d'Espagne.
1836, lorsque la foudre tomba sur l'église et fendit du haut en bas le clocher, qui, dans sa tour, abritait, au premier étage, la salle de la mairie avec ses archives, servant aussi d'école. Tout dut être évacué et transféré en face, dans la maison Imatz.
La superficie de la commune d'Hendaye passait ainsi à 228 hectares comprenant les maisons d'Otatx, Hinda, Ayzpurdi, Uristy. Larrun, Sascoénia, Ondaralxu et les dunes, et sa population de 617 à 918 habitants. ,.
Mais il subsistait deux anomalies : Hendaye restait séparée des Joncaux par une bande de terre d'un kilomètre de longueur qui suivait le cours de la Bidassoa depuis la pointe de Santiago jusqu'au pont de Béhobie.
En outre, alors que le domaine d'Irandatz et le quartier de Zubernoa étaient à proximité du bourg d'Hendaye, ils dépendaient administrativement de celui-ci d'Urrugne, distant de plus de cinq kilomètres.
Il faudra attendre un décret d'octobre 1896 pour voir disparaître ces anomalies. Désormais, le territoire d'Hendaye se rapprochait sensiblement de ses limites naturelles :
Dès 1836 .Hendaye souffre de quelques balles perdues lors de la première guerre carliste en Espagne quand des soldats anglais aident l’armée libérale espagnole à déloger de Fontarabie les forces carlistes qui voulaient comme roi, l’anti libéral Charles (Vème de son nom pour ses partisans) à la place d’Isabelle II, fille de Ferdinand VII, frère puiné de Charles.
En 1836, la ville de Fontarrabie est attaquée pendant les guerres carlistes par un corps expéditionnaire britannique
Ces soldats anglais en prenant des bains de mer et de soleil étonnent la population des deux cotés de la Bidassoa qui croyaient malsaines ces pratiques
.1839 Don Carlos (V) prétend à la couronne d'Espagne contre la régente Marie- Christine.
Désarmé par l'accord de Vergara, Don Carlos repasse la Bidassoa avec quelques milliers de partisans



Le premier étage du clocher, en bon état, servait de mairie et d'école. Il fut endommagé par la foudre en
1836, lorsque la foudre tomba sur l'église et fendit du haut en bas le clocher, qui, dans sa tour, abritait, au premier étage, la salle de la mairie avec ses archives, servant aussi d'école. Tout dut être évacué et transféré en face, dans la maison Imatz.
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La superficie de la commune d'Hendaye passait ainsi à 228 hectares comprenant les maisons d'Otatx, Hinda, Ayzpurdi, Uristy. Larrun, Sascoénia, Ondaralxu et les dunes, et sa population de 617 à 918 habitants.
Mais il subsistait deux anomalies : Hendaye restait séparée des Joncaux par une bande de terre d'un kilomètre de longueur qui suivait le cours de la Bidassoa depuis la pointe de Santiago jusqu'au pont de Béhobie.
En outre, alors que le domaine d'Irandatz et le quartier de Zubernoa étaient à proximité du bourg d'Hendaye, ils dépendaient administrativement de celui-ci d'Urrugne, distant de plus de cinq kilomètres.
Il faudra attendre un décret du 14 octobre 1896 pour voir disparaître ces anomalies. Désormais, le territoire d'Hendaye se rapprochait sensiblement de ses limites naturelles : partant du cimetière de Béhobie, passant à proximité des maisons Maillarrenia, Erreca, Oriocoborda, Mentaberry qu'elles laissent en dehors, ces limites suivent le cours du ruisseau Mentaberry jusqu'à Haiçabia.
La superficie de la commune d'Hendaye passait ainsi à 228 hectares comprenant les maisons d'Otatx, Hinda, Ayzpurdi, Uristy. Larrun, Sascoénia, Ondaralxu et les dunes, et sa population de 617 à 918 habitants
- Don Carlos ( V prétend à la couronne 'Espagne contre la régente Marie-Christine. Désarmé par l'accord de Vergara Don Carlos repasse la Bidassoa avec quelques milliers de ses partisans
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LE CARLISME
La Croix de Bourgogne,
drapeau traditionnel des carlistes
LE CARLISME
Le carlisme est un mouvement politique légitimiste apparu dans les années 1830 qui revendique le trône d'Espagne pour une branche alternative des Bourbons . De tendance conservatrice et anti-libérale, il est à l'origine de trois guerres civiles qui déchirent le XIX siècle espagnol et marquent profondément le pays.
La première civile eut lieu de 1833 à 1840
la seconde de 1846 à 1849
la troisième de 1872 à 1876
Elles eurent leur importance dans la vie quotidienne des hendayais
1834 Don Carlos (V).passe sur la Bidassoa par Maya, le 10 juillet, pour rejoindre Zumalacar- regui et se faire reconnaître roi d'Espagne.
, 1839 Don Carlos (V) prétend à la couronne d'Espagne contre la régente Marie- Christine.
Désarmé par l'accord de Vergara, Don Carlos repasse la Bidassoa avec quelques milliers de
partisans
1841. L’Essor d’Irun commence. En cette année la construction en Espagne de l’état-nation fait d’Irun le siège d’une des principales douanes espagnoles et de ce fait le développement des activités administratives, commerciales et industrielles est garanti car de l’autre coté de la Bidassoa se trouve le marché européen en expansion.
1845 Fontarrabie La loi municipale générale supprime tous les statuts particuliers avec effet au 1er janvier 1848.
La population de Fontarrabie passe à 3 000 âmes.

Deuxième guerre carliste (1846-1849)
Pratiquement limitée à la Catalogne, elle n’est en réalité qu’une lutte de guérillas sans grande transcendance.
Troisième guerre carliste (1872-1876)
La troisième Guerre Carliste débute en 1872 et se déroule principalement sur les territoires du Pays Basque, de Navarre et de Catalogne. La restauration des Borbons par le biais d’Alphonse XII entraîne, peu après, l’affaiblissement du carlisme et mène à la fin de la guerre en 1876.
La fin de cette Troisième Guerre Carliste, avec la défaite des Carlistes traditionalistes, entraîne l’abolition des Fueros en Alava, Bizkaia et Gipuzkoa et l'incorporation de ces trois territoires aux autres provinces de l’État.
A chaque guerre, de nombreuses familles navarraises, viendront se réfugier à Hendaye et y resteront

1847,Déjà, en 1847 la faveur des bains de mer incitait le Préfet à ordonner aux municipalités de la Côte de prendre « des mesures pour que, chaque année, il ne soit pas constaté des accidents et souvent des malheurs.
Des enfants, de grandes personnes même se jettent à la mer pour se baigner; enlevés par les vagues, ils périssent faute de secours, victimes de leur imprudence.
Il serait à désirer que, dans chacune des localités dont le territoire est baigné par la mer, le maire pût envoyer sur la côte aux heures où l'on se baigne habituellement un ou deux bons nageurs avec mission de veiller sur les baigneurs, soit en leur indiquant les dangers qu'ils pourraient courir, soit en leur portant au besoin secours ou tout au moins qu'il y eût le plus souvent sur la côte quelque préposé qui interdira de s'y baigner, s'il n'est d'autre sûreté possible ».

La Deuxième République, aussi appelée Seconde République, est le régime politique de la France du 24 février 1848, date de la proclamation provisoire de la République à Paris, jusqu'au sacre de Louis-Napoléon Bonaparte le 2 décembre 1852, sacre amorcé - jour pour jour l'année précédente - par un coup d'État. Elle fait suite à la Monarchie de Juillet et est remplacée par le Second Empire.



1851. Création de la Commission de délimitation des Pyrénées pour établir les frontières entre La France et l’Espagne.
1854 C'est à partir de 1854 que, sur la Côte, grandit l'affluence des baigneurs et des touristes, entraînés par l'exemple que leur offrirent l'Empereur et l'Impératrice.
Bien avant son mariage, alors qu'elle n'avait que 24 ans, Eugénie de Montijo était venue, en 1850, avec toute sa famille, séjourner, l'été, à Biarritz déjà centre d'attraction de la grande société espagnole.
Mariée en 1853, dès l'année suivante elle y revint régulièrement avec Napoléon III, même au cours de cette année, 1856, où elle mit au inonde le Prince Impérial, événement que Hendaye célébra fastueusement
. A Biarritz, Eugénie se baignait sur la grande plage; souvent, elle aimait venir excursionner par ici, marquant une particulière prédilection pour Béhobie et Hendaye.
Cette vogue de Biarritz devait naturellement exciter l'envie des Hendayais d'autant plus que, plus près encore, Ciboure commençait à s'organiser pour l'accueil des baigneurs.
1854. La municipalité de Hendaye devient propriétaire du vieux fort moyennant la somme de 500 francs.
Les restes du fort serviront de carrière pour les particuliers et pour les travaux publics.
1854. La municipalité de Hendaye devient propriétaire du vieux fort moyennant la somme de 500 francs.
Les restes du fort serviront de carrière pour les particuliers et pour les travaux publics.
. A Biarritz, Eugénie se baignait sur la grande plage; souvent, elle aimait venir excursionner par ici, marquant une particulière prédilection pour Béhobie et Hendaye.
Cette vogue de Biarritz devait naturellement exciter l'envie des Hendayais d'autant plus que, plus près encore, Ciboure commençait à s'organiser pour l'accueil des baigneurs.
1855, Cette commune adjugeait « 8 tentes, sa propriété », destinées à ces derniers (bail à ferme de 5 mois).
A partir de cette époque le Conseil municipal n'eut d'autre objectif que l'équipement d'une station balnéaire ainsi que la récupération de terrains à mettre en valeur dans la baie de Chingoudy. Pour le Hendaye de demain il ne voyait d'autre fortune; il la prévoyait grande et la voulut contre vents et marées !
Perspicacité et ténacité, souplesse et adresse, autant de qualités dont firent preuve les édiles, au cours de tout un siècle, jusqu'au jour où ils atteignirent leur but : cet ensemble de Hendaye-Plage aujourd'hui tant goûté.
1856 Dans le traité signé à Bayonne le 2 décembre par les commissaires plénipotentiaires Don Francisco Marin, assisté du maréchal de Montéverde, et baron Gros, assisté du général Gallier, pour déterminer la frontière depuis l'embouchure de la Bidassoa, la parité effective est finalement reconnue parité de principe.
Outre l'égalité de traitement dans l'usage commun du fleuve, le partage par le milieu du cours principal en découle, à l'exception de l'île des Faisans (ou île de la Conférence) avec un statut spécial d'exterritorialité. Les municipalités frontalières ont la charge de surveiller leurs limites et le droit de conclure des accords réciproques.
1856 Ce le fut également en 1856 afin de financer l'acquisition d'une maison communale.
Mais, nous l'avons dit, de telles ventes n'étaient consenties que dans des cas extrêmes.
Le Conseil municipal s'attachait, au contraire, et avec un louable esprit de prévoyance, à récupérer les moindres parcelles communales, dont certains s'étaient abusivement emparés, à mettre en valeur tous ses biens, et même à les accroître du côté des dunes par des réclamations incessantes auprès des Domaines ainsi que par un effort continu d'arrachement à Urrugne.

Les Intérêts commerciaux entre l'Espagne et la France que, même pendant les guerres si
fréquentes entre ces deux nations, il se faisait des traités de commerce entre ces localités. Les députés français et espagnols se réunissaient dans l'île des Faisans et convenaient de tous les articles de ces traités qu'on appelait« de bonne correspondance ».
Ces traités étaient ensuite ratifiés par les rois. Ainsi, pendant toute la durée des hostilités, les relations commerciales continuaient au grand profit de Hendaye qui assurait les échanges. Ces traités s'appliquaient aussi aux relations par mer. Le premier dont on ait trouvé trace porte la date
du 29 octobre 1353. Il y en eut beaucoup d'autres par la suite jusqu'au XVIIIe siècle.
La mer, il paraît superflu de le dire, a toujours joué un grand rôle dans l'existence des Hendayais, qu'ils fussent marins ou pêcheurs. Le régime incertain des eaux de la Bidassoa n'ayant jamais
permis d'y créer un port, les marins s'enrôlaient sur des navires équipés par les armateurs de Bayonne ou de Saint-Jean-de-Luz
Quant aux pêcheurs qui étaient le plus grand nombre, ils pêchaient avec des embarcations en mer ou sur la rivière.
Mais l'accord ne régnait pas toujours entr'eux et les pêcheurs espagnols. Les incidents étaient fréquents et se terminaient souvent d'une manière tragique. Voici la relation d'une affaire qui montre combien les rapports pouvaient être tendus entre les riverains des deux nations.
Les Espagnols prétendaient que la rivière leur appartenait sur toute sa largeur. Partant de ce principe et au mépris des revendications françaises, l'alcade de Fontarabie vint, le 23 janvier
1617, jusque sur le rivage d'Hendaye, à la poursuite d'un "malfaiteur", étant porteur de son bâton de justice (1). Arrêté à son tour, avec les bateliers qui le conduisaient, il fut envoyé par les autorités d'Hendaye au gouverneur de la province, M. de Gramont, qui les emprisonna à Bayonne jusqu'à ce qu'une enquête eut été faite.
Mais, avant qu'elle fut terminée, les Espagnols, usant de représailles, arrêtèrent et emprisonnèrent plusieurs pêcheurs français qui naviguaient paisiblement sur les eaux de la Bidassoa.
Ils firent plus ; ils saisirent trois navires de Saint-Jean-de-Luz armés pour la pêche à la baleine qui, à cause du mauvais temps, s'étaient réfugiés dans la baie de Fontarabie.
L'affaire se compliquait. Le comte de Gramont signala la situationau roi Louis XIII qui traita la question par voie diplomatique.
Il donna l'ordre de relâcher les Espagnols contre remise des prisonniers français. Cet échange eut lieu le 4 mai 1617.
Mais, au moment où les pêcheurs français libérés abordaient sur la côte d'Hendaye, le château de Fontarabie leur envoya, en guise d'adieu, une volée de dix coups de canon. Personne heureusement ne fut blessé par ces décharges ; mais l'une d'elles endommagea sérieusement le clocher de l'église.
Cette nouvelle affaire donna lieu à une seconde enquête suivie de longues conférences internationales dont le siège fut, comme toujours, l'île des Faisans. Les délégués français et espagnols n'avaient pas encore pu se mettre d'accord, lorsque les négociations pour la paix des Pyrénées commencèrent le 13 août 1659. Mazarin et don Luis de Haro abordèrent aussi la question de la Bidassoa, mais elle ne fut pas suivie d'une solution immédiate. Les négociations se poursuivirent entre d'autres plénipotentiaires et se terminèrent par un traité signé le 9 octobre 1685 et qui reconnaissait des droits égaux aux habitantsdes deux rives de la rivière. (N)
Aujourd'hui encore, en Guipuzcoa, le bâton est l'insigne des alcades
et des agents de police. (n)
Depuis cette époque un stationnaire français et un stationnaire espagnol séjournent en permanence dans la Bidassoa. Leurs commandants veillent à l'exécution du traité et règlentles différends de leur compétence qui peuvent se produire. En ce qui concerne la pêche, à la saison du saumon et de l'alose, c'est-à-dire pendant les mois du printemps, et pour éviter les incidents entre pêcheurs français et espagnols, il fut décidé qu'ils pêcheraient à tour de rôle. Au coup de midi, à l'église d'Irun, un des stationnaires devait tirer un coup de canon et lespêcheurs de sa nationalité pouvaient seuls pêcher jusqu'au coup de canon de l'autre stationnaire le lendemain à midi, et ainsi desuite. Le règlement de 1685 a été modifié à plusieurs reprises notamment en 1856, 1857 et 1879.
Plus récemment de nouvelles conventions ont modifié cette situation et rendu la pêche librepour tous et en tous temps dans la Bidassoa
1856 Reprenant l'accord de 1685, un traité de délimitation de frontières fut signé avec l'Espagne le 2 décembre 1856, L'art. 9 stipulait que, depuis Chapitelacoarria, un peu en-dessous d'Enderlaza, jusqu'à l'embouchure de la Bidassoa, la frontière suivait le milieu du cours principal, sans changer la nationalité des îles, celle de la Conférence restant indivise entre les deux nations. La navigation, le commerce et la pêche sont déclarés libres sur les eaux de la Bidassoa (art 29 et 21)
. Tout barrage est désormais interdit (art. 23 et 24). Le pont de Béhobie, reconstruit à frais communs, appartiendra aux deux nations (art. 26).
L'éponge était ainsi passée sur de longs siècles de querelles ou de violences ; les deux peuples voisins pouvaient désormais vivre côte à côte. Il est vrai que, la pêche n'étant pour ainsi dire plus pratiquée par les Hendayais, les motifs de discussion avaient à peu près disparu. Il est vrai aussi, que, du côté espagnol, on a eu à enregistrer souvent la violation des règlements frontaliers et qu'il n'est pas rare de voir, la canonnière française donner la chasse aux pêcheurs espagnols en maraude dans les eaux françaises. (OG )
1856.Le Traité des Limites -ou de Bayonne de 1856 qui fait suite au Traité des Pyrénées de 1659, précise que la Bidassoa constitue la frontière entre La France et l’Espagne à partir de son embouchure et jusqu’à Endarlatza - où confluent les Pyrénées Atlantiques, l’Aragon et la Navarre- la ligne qui divise les deux états étant située au centre du courant principal du cours d’eau.
Le Traité stipule aussi que les riverains des deux cotés de la Bidassoa frontalière ont les mêmes droits de navigation et de pêche qu’ils pratiqueront à jours alternés.
Les riverains des deux cotés ont les mêmes droits de navigation et de pêche qu’ils pratiqueront à jours alternés. Avec postériorité deux petits canons seront placés l’un dans le « puntal » de Fontarabie, l’autre dans la Station Navale de Hendaye pour signaler chaque jour, de février à la fin juillet, le tour de l’une ou l’autre rive, l’heure officielle étant l’heure de l’horloge de l’église du Juncal d’Irun.
Des couleurs spécifiques distingueront les bateaux des villes riveraines -blanc et bleu pour ceux de Hendaye-
Les nasses sont supprimées.
dernière nasse, unique, démolie et rachetée à Fontarabie par traité.
.LES traités de Bayonne,
SUITE ET FIN
DU TRAITE DES PYRENEES
conclus le 2 décembre 1856 le 14 avril 1862 et le 26 mai 1866
entre la France et l'Espagne faisant suite au Traité des Pyrénées (signé le ( signé le 7 novembre 1659 ) dont il précise certains points : il détermine plus précisément la frontière depuis l’embouchure de la Bidassoa jusqu’au point où confinent le département desBasses Pyrénénées l'Aragon et la Navarre ceci afin de remédier aux difficultés rencontrées depuis 200 ans. !
« Napoléon III Empereur des Français, et Isabelle II reine des Espagnes, voulant consolider et maintenir la paix et la concorde entre les populations , voulant consolider la paix et la concorde entre les deux Etats habitant la partie de la frontière qui s’étend depuis le sommet d’d'Analarra où confinent les départements des Basses Pyrénées, de l' Aragon et de la Navarre, jusqu'à l’embouchure de la Bidassoa, dans la rade du Figuier, et prévenir à jamais le retour des conflits regrettables qui, jusqu'à l’ouverture des présentes négociations, ont eu lieu à de différentes époques sur plusieurs points de cette frontière par suite de l’incertitude qui a régné jusqu'à présent au sujet de la propriété de quelques territoires et de la jouissance de certains privilèges que les frontaliers des deux pays revendiquaient comme leur appartenant exclusivement, et jugeant que, pour atteindre ce but, il était nécessaire de déterminer, d’une manière précise, les droits des populations frontalières, et en même temps les limites des deux Souverainetés, depuis l’extrémité orientale de la Navarre jusqu’à la rade du Figuier, dans un traité spécial, auquel devront se rattacher plus tard les arrangements à prendre sur le reste de la frontière depuis le sommet d’Analarra jusqu’à la Méditerranée »
En 1856, la Convention signée à Bayonne et confirmée en 1859, précise que :
1° la frontière sera exactement fixée, non plus au milieu de la rivière, mais au milieu du chenal le plus profond;
2° les eaux seront franco-espagnoles;
3° une Commission Internationale des Pyrénées sera instituée ayant pour tâche de régler tous les litiges. La France y sera représentée par le Commandant de la Station Navale de la Bidassoa;
4° le droit de pêche n'appartient, en toute exclusivité, qu'aux riverains.
En 1886, autre Convention qui, sans modifier le fond de la précédente, apporte quelques précisions; il en fut de même en 1894, 1906, 1924, 1954.
Entre-temps, en 1873, la Marine Nationale reçut l'ordre d'établir à Hendaye même une station navale, annexée à celle de Saint-Jean- de-Luz et chargée de la liaison avec celle de la Marine Espagnole en place à Fontarabie.
Tandis que, de 1873 à 1886, à Saint-Jean-de-Luz veillait « Le Chamois », aviso de flottille à roues, à Hendaye était basé « Le Congre », chaloupe à voile, qui fut renforcé, en 1883, par « La Fournie », chaloupe à vapeur.
En 1856, la Convention signée à Bayonne et confirmée en 1859, précise que
1° la frontière sera exactement fixée, non plus au milieu de la rivière, mais au milieu du chenal le plus profond;
2° les eaux seront franco-espagnoles;
3° une Commission Internationale des Pyrénées sera instituée ayant pour tâche de régler tous les litiges. La France y sera représentée par le Commandant de la Station Navale de la Bidassoa;
4° le droit de pêche n'appartient, en toute exclusivité, qu'aux riverains.
En 1886, autre Convention qui, sans modifier le fond de la précédente, apporte quelques précisions; il en fut de même en 1894, 1906, 1924, 1954.
Entre-temps, en 1873, la Marine Nationale reçut l'ordre d'établir à Hendaye même une station navale, annexée à celle de Saint-Jean- de-Luz et chargée de la liaison avec celle de la Marine Espagnole en place à Fontarabie.
Tandis que, de 1873 à 1886, à Saint-Jean-de-Luz veillait « Le Chamois », aviso de flottille à roues,
à Hendaye était basé « Le Congre », chaloupe à voile, qui fut renforcé, en 1883, par « La Fournie », chaloupe à vapeur.
De 1886 à 1910, la canonnière « Le Javelot » remplace les précédents avec l'appui de la chaloupe à moteur « Le Nautile », amarrée à Socoa.
(Nous retrouverons l'une et l'autre au cours d'un incident plus loin rapporté.)
Le mât du « Javelot » se dresse aujourd'hui sur le terre-plein de la Station; tous les jours, les couleurs y sont hissées. Il y est conservé en souvenir du lieutenant de vaisseau qui, à deux reprises, commanda la Station, Julien Viaud, en littérature Pierre Loti.
Ce dernier y arriva au mois de décembre 1891 alors qu'il venait d'être élu, et non encore reçu, à l'Académie Française, ce qui ne manqua pas de poser aux maîtresses de maison, dont il était l'hôte, un terrible problème d'étiquette ! A qui donner la première place?
A l'académicien elle revenait de droit, mais alors c'était reléguer au second rang les officiers supérieurs, dont Loti n'était qu'un subalterne, ainsi que les autorités officielles, le Préfet lui-même !
Il quitta ce commandement au début de l'année 1893 et le recouvra de mai 1896 à fin 1897.
Au cours de cette brève période Pierre Loti fut reconquis par le charme du pays de « Ramuntcho » qu'un instant, suivant son propre aveu, il avait bien cessé de goûter.
De Rochefort, sa ville natale, il écrivait, en effet, à un ami au mois de décembre 1895 :
« Autrefois, j'étais un admirateur passionné de ce petit recoin du monde; j'en ai bien rabattu, mais j'aime encore ces montagnes de Guipuscoa, derrière lesquelles j'ai vu, pendant trois ou quatre ans de ma vie, se coucher le soleil. Il est donc possible que l'été prochain je revienne par là... »
Il y revint si bien que Hendaye devint sa résidence d'été de prédilection et qu'il y voulut mourir

Partage de 1865


Le Second Empire est le système constitutionnel et politique instauré en France le 2 décembre 1852 lorsque Louis-Napoléon Bonaparte, le Président de la République française, devient « Napoléon III, Empereur des Français


Tandis que, de 1873 à 1886, à Saint-Jean-de-Luz veillait « Le Chamois », aviso de flottille à roues,
à Hendaye était basé « Le Congre », chaloupe à voile, qui fut renforcé, en 1883, par « La Fourmie », chaloupe à vapeur.
De 1886 à 1910, la canonnière « Le Javelot » remplace les précédents avec l'appui de la chaloupe à moteur « Le Nautile », amarrée à Socoa.
(Nous retrouverons l'une et l'autre au cours d'un incident plus loin rapporté.)
Le mât du « Javelot » se dresse aujourd'hui sur le terre-plein de la Station; tous les jours, les couleurs y sont hissées. Il y est conservé en souvenir du lieutenant de vaisseau qui, à deux reprises, commanda la Station, Julien Viaud, en littérature Pierre Loti.

Depuis cette époque un stationnaire français et un stationnaire
espagnol séjournent en permanence dans la Bidassoa.
Leurs commandants veillent à l'exécution du traité et règlent les différends de leur compétence qui peuvent se produire.
En ce qui concerne la pêche, à la saison du saumon et de l'alose, c'est-à-dire pendant les mois du printemps, et pour éviter les incidents entre pêcheurs français et espagnols, il fut décidé qu'ils pêcheraient à tour de rôle.
Au coup de midi, à l'église d'Irun, un des stationnaires devait tirer un coup de canon et les
pêcheurs de sa nationalité pouvaient seuls pêcher jusqu'au coup de canon de l'autre stationnaire le lendemain à midi, et ainsi desuite. Le règlement de 1685 a été modifié à plusieurs reprises
notamment en 1856, 1857 et 1879.
.1859 Par l'acte additionnel du 31 mars à Bayonne est mis en vigueur l'accord frontalier du châtelain d'Urtubie et 2 autres délégués communaux français avec ceux de la rive et de la Marine espagnoles, qui définit la communauté d'usage sur la base du statut le plus privilégié, celui de Fontarabie.
Sous réserve de mesures conservatoires des espèces, tous les riverains bénéficient exclusivement du droit de pêche, en particulier avec l'ancien privilège de la confrérie de San Pedro pour le rôle d'équipage des bateaux, et du libre prélèvement de sable et d'algues
LOTI
Ce dernier y arriva au mois de décembre 1891 alors qu'il venait d'être élu, et non encore reçu, à l'Académie Française, ce qui ne manqua pas de poser aux maîtresses de maison, dont il était l'hôte, un terrible problème d'étiquette ! A qui donner la première place?
A l'académicien elle revenait de droit, mais alors c'était reléguer au second rang les officiers supérieurs, dont Loti n'était qu'un subalterne, ainsi que les autorités officielles, le Préfet lui-même !
Il quitta ce commandement au début de l'année 1893 et le recouvra de mai 1896 à fin 1897.
Au cours de cette brève période Pierre Loti fut reconquis par le charme du pays de « Ramuntcho » qu'un instant, suivant son propre aveu, il avait bien cessé de goûter.
De 1910 à 1914, la Station dispose de deux bâtiments: « Le Grondeur » et la chaloupe « Qui Vive », qui, après avoir rallié Brest et Rochefort, reprirent leurs places en 1915 et 1919.
De 1925 à 1949: une série de chasseurs et de vedettes portuaires, qui ne sont plus désignés que par des numéros.
Depuis : une pinasse à moteur, « L'Artha II ».
La Station Navale est, avant tout, le poste de commandement d'un capitaine de frégate, qui partage avec le commandant de la Station de Fontarabie le pouvoir d'arbitrer tous les litiges d'ordre maritime, en vertu des Conventions franco-espagnoles

1860, la première idée lui vint d'endiguer la Bidassoa; à la vérité, elle lui fut suggérée par une lettre du Préfet, l'invitant « à s'inspirer de la pensée du Souverain de rendre productif les communaux incultes », dont le spectacle dut impressionner l'Empereur au cours de ses séjours à Biarritz et de ses nombreuses excursions dans notre région.
Le Conseil municipal alors délibère :« considérant qu'il existe dans la commune un terrain de plus d'un km de long sur 300 m de large (30 hect.) baigné par les mers et qui serait d'une prodigieuse fertilité s'il était conquis à l'agriculture en endiguant le chenal de la Bidassoa, considérant que ledit terrain avait attiré l'attention de l'Impératrice lors de sa visite en 1857 en demandant pourquoi on n'avait pas essayé de le livrer à l'agriculture,
les dispositions de ladite lettre impériale du 5 février 1860 fournissant les moyens de rendre ce sol productif, à défaut de ressources communales...
persuadé de l'immense avantage pécuniaire qu'en retirerait l'Etat et la commune,estime intéressant de faire étudier sérieusement cette question par MM. les Ingénieurs et la sollicitude de l'Administration. »
Ce projet ne tomba pas littéralement à l'eau ! faute d'être subventionné, il reprit forme bien plus tard, avec la grande différence qu'il entra dans le cadre de l'urbanisme et non plus de l'agriculture.
Deux faits devaient lui imprimer cette nouvelle forme: ce furent, d'abord, la vocation, s'affermissant, de Hendaye station balnéaire, puis la création de la ligne de chemin de fer Paris-Irun avec une gare internationale à Hendaye.
Ce que nous appelons aujourd'hui la plage, son boulevard ainsi qu'une zone atteignant une profondeur de 300 m environ, tout cela constituait alors « les dunes », que l'Etat conseillait de couvrir de plantations; de ces dernières il ne reste plus que de-ci de-là quelques genêts.
Mais les Hendayais ne s'attardèrent pas dans cette orientation. Ils préférèrent — et l'avenir leur donna combien raison ! — miser sur l'attraction de la mer et se préparer à recevoir les baigneurs, à l'exemple des autres plages de la Côte.
C'est à partir de 1854 que, sur la Côte, grandit l'affluence des baigneurs et des touristes, entraînés par l'exemple que leur offrirent l'Empereur et l'Impératrice.
Bien avant son mariage, alors qu'elle n'avait que 24 ans, Eugénie de Montijo était venue, en 1850, avec toute sa famille, séjourner, l'été, à Biarritz déjà centre d'attraction de la grande société espagnole.
Mariée en 1853, dès l'année suivante elle y revint régulièrement avec Napoléon III, même au cours de cette année,
Le pont du chemin de fer est construit sur l'ancien passage de Santiago en 1864.
La route provinciale d'Irun à Fontarabie, construite en 1865, est complétée par la route communale de Fontarabie à la Guadeloupe en 1885.
A Hendaye, le chemin de Belcénia à Ondarraïtz élargi en 1869 est repris en 1887 par le pont de Belcénia et le boulevard de la plage avec 600 mètres de digue de mer.
1862Avant le jugement du tribunal d'arrondissement de Bayonne rendant à
Hendaye les Joncaux retenus par Urrugne, et lui ajoutant tous les terrains
d'alluvions jusqu'à la mer, la commune compte plus de 600 habitants. La cour d'appel départementale des Basses-Pyrénées confirme..
1863 Le premier train direction France-Irun arrive à Hendaye le 22 octobre 1863, et le premier train Madrid-Paris arrive à Hendaye le 15 août 1864
L'une des causes de ce développement réside dans une des causes de ce développement réside dans le prolongement jusqu'à Irun de la ligne de chemin de fer de Bordeaux à Bayonne et dans l'ouverture de la gare internationale, en 1864
Dès lors surgit aux alentours de celle-ci un quartier qui ne cessa de s'étendre, rejoignant le bourg tant le long de la voie ferrée que par Irandatz. De plus, les facilités ainsi créées pour le transport des marchandises donnèrent naissance à des industries nouvelles : fabrique de chocolat, conserves alimentaires, sans omettre de mentionner la liqueur d'Hendaye dont M. Paulin Barbier venait de reprendre, l'exploitation. A ces activités locales, Hendaye ajouta plus tard, sous la direction de la famille Mauméjean, une fabrique de vitraux et de céramiques dont le renom artistique a franchi les limites de notre région et jusqu'aux frontières de notre pays.
1864 Mais, par-dessus tout, comme nous l'avons déjà dit, 1864 marque une date capitale dans l'histoire de Hendaye parce qu'elle est celle du prolongement jusqu'à la gare internationale de cette ville de la ligne de chemin de fer Paris-Bayonne. Cet événement eut une répercussion considérable sur les vies économique et politique de la cité.
L'afflux de fonctionnaires (douanes, police, etc.), d'employés de la C" de Chemin de Fer du Midi, l'implantation de nouveaux commerçants, qui devait normalement s'ensuivre, accrûrent la population à un rythme très rapide, la doublant en dix ans, la triplant en vingt ans. Cette invasion ne pouvait qu'altérer profondément le caractère du pays.
Les Basques furent submergés par cette vague d'étrangers à la région.
Aussi grand et amical que fût l'attachement que ces derniers marquèrent pour leur nouvelle petite patrie, il était fatal qu'ils eûssent, surtout dans les domaines politique et religieux, des réactions différentes de celles qui étaient inspirées par de vieilles traditions.
Le fait est particulièrement manifeste au cours des années suivantes.
Dans un registre des archives municipales nous trouvons la réconfortante vue qu'offrait Hendaye à la fin de la période traitée dans ce chapitre :
« On voit alors les ruines disparaître, les maisons s'élever, le commerce s'établir et la prospérité naître où naguère végétaient pariétaires (plantes, qui poussent dans les murs) et orties. On pourrait dire que la commune renaît de ses cendres comme le Phénix ! »
Une première tentation leur vint, en 1861, d'aliéner le terrain de la baie de Chingoudy; elle leur fut offerte par un spéculateur aussitôt repoussé comme tel
. A ce dernier motif le Conseil municipal ajouta qu'il lui paraissait inopportun d'examiner une proposition quelconque, car « dans un avenir prochain, une concurrence s'établira évidemment pour l'acquisition de ce terrain et, alors seulement, il pourra y avoir des avantages réels pour la commune ».
Pour cette raison plusieurs demandes d'acquisition de parcelles situées sur les dunes sont refusées de 1862 à 1867.
Une seule exception : en 1862, la vente de 12 ares, à 30 f l'are, « sur les dunes de la côte près la ruine de l'ancienne chapelle Sainte-Anne pour y bâtir une maison et un jardin d'agrément, au profit de Mr Didelin, professeur de dessin à Aire ». Ce maître en prospective autant qu'en perspective s'inscrit certainement en tête des bâtisseurs des villas en bordure de la plage !
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