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Histoires de Hendaye
5 août 2013

19 eme siecle (4eme partie)

ABBADIA


 





 Reportage fait par TVPI

 

antoine abbadie arrast


       

La popularité de la devise Zazpiak Bat lui est attribuée

 

                      

                       Un savant basque, né à Dublin en 1810, Antoine d'Abbadie, après une vie errante et laborieuse qu'il avait consacrée  à l'étude des problèmes géographiques et ethnologiques, notamment pendant son séjour en Ethiopie, fit construire, sur les plans de Viollet le-Duc, un château où la fantaisie du propriétaire mêlait à l'architecture du XVè siècle les souvenirs des habitants et de la faune de l'Afrique. Napoléon III qui, à la suite de son équipée de Strasbourg et de son expulsion, avait été le compagnon de voyage d'Antoine d'Abbadie au Brésil, lui avait promis de poser la dernière pierre du château. Le désastre de Sedan ne permit pas la réalisation de ce projet et l'emplacement de la pierre est resté vacant au balcon d'une des fenêtres de l'Observatoire.

 Antoine d'Abbadie mourut sans postérité en 1897. Son œuvre scientifique a été continuée par l'Institut, à qui il avait légué son domaine et qui a consacré l'Observatoire à l'exécution d'un catalogue astronomique.

Si Napoléon III n'eut pas le temps de venir à Abbadia, Hendaye avait eu en 1857 la visite de l'Impératrice Eugénie. La souveraine fut moins sensible à la beauté du site qu'à la vue des blessures dont le bourg portait encore de nombreuses traces, après plus de soixante ans. Cependant, Hendaye allait bientôt connaître un nouvel essor, plus important que celui qu'elle avait reçu sous l'Ancien Régime.

 

Mais, si Hendaye est plutôt pauvre en monuments, on peut dire que la qualité compense la quantité. C'est bien le cas en     effet du château d'Abbadia, situé à l'origine de la pointe       Sainte-Anne. Bien que de construction relativement récente, c'est unsuperbe édifice qui ajoute encore à la beauté du magnifique décorqui l'entoure.

Son premier propriétaire, M. Antoine d'Abbadie d'Arrast,était basque, originaire d'Arrast, en pays de Soule. Passionné pour l'étude des sciences, il se fit remarquer, de bonne heure,par ses connaissances multiples qui lui valurent, à plusieursreprises, des missions dans les pays d'outre-mer. Il les remplit avec un succès qui le désigna comme une des personnalités les plus en vue du monde savant et ne fut pas étranger à sa nomination

de membre de l'Institut, en 1867.Parmi ses nombreuses expéditions, il faut surtout mentionner celle qui le conduisit en Abyssinie, en 1836. Il y fit un séjour dequinze ans coupé par quelques voyages en France et ailleurs et, pendant ce temps, il explora le pays comme il ne l'avait jamais été par des Européens. Le Négus le combla de biens  et

lorsqu'il revint en France, il rapporta une foule d'objets et de documents précieux parmi lesquels une collection de parchemins les plus rares, aujourd'hui dans la bibliothèque de l'Institut à Paris.

Revenu en France, en 1865, à l'âge de 55 ans, M. d'Abbadie renonça aux grands voyages et c'est alors qu'il acheta de grandes étendues de terrains, au nord d'Hendaye et qu'il commença la construction du château d'Abbadia. Il ne quitta plus cette belle résidence jusqu'à sa mort survenue en 1897 et il s'y consacraà des travaux sur l'Astronomie et la Physique du Globe.

 

Aussi, lorsque, vers 1880, sur l'initiative de l'amiral Mouchez,alors chef du bureau des longitudes, un accord fut intervenu entre les puissances pour l'établissement de la carte du ciel, il accueillit cette décision avec enthousiasme et il donna à l'Institut son château pour être affecté à un observatoire qui participerait à ce travail. Depuis lors, Abbadia est devenu une sorte de sanctuaire de la science où l'on vit, c'est le cas de le dire, dans le ciel étoilé. Tandis qu'à quelques centaines de mètres,dans les nouveaux quartiers d'Hendaye, on ne songe qu'aux distractions et au plaisir, là-haut, par les nuits sereines et dansle calme le plus absolu, des jeunes gens procèdent à la détermination de coordonées d'étoiles, sous la surveillance d'un ecclésiastique aussi modeste que distingué, M. l'abbé Calot, directeurde l'observatoire. Mais, à l'exception de trois grandes salles affectées aux instrumentset au personnel, le château d'Abbadia a été conservé

tel qu'il était du temps de ses propriétaires. M. d'Abbadie quin'était pas seulement un savant, mais aussi un homme de goût,passait le temps qu'il ne consacrait pas à la science, à orner et àembellir sa résidence. Aussi en a-t-il fait un véritable musée. Il

n'est pas une pièce, un panneau, un meuble, un objet qui ne soit une oeuvre d'art et n'attire l'attention. Chaque salle a son caractère individuel (Arabe, Allemande, Irlandaise, Abyssine, etc...) et partout ce sont des proverbes ou des sentences morales, empruntées

au folklore de chaque pays, inscrits sur les murs ougravés dans le bois.A l'extérieur, sur la porte d'entrée, c'est un vers anglais qui accueille le visiteur : « Cent mille bienvenues »

.Dans le vestibule on peut lire quatre vers latins sur le même sujet.

 Dans un charmant petit salon d'attente, on lit ces proverbes arabes : « L'aiguille habille tout le monde et reste nue », « Reste avec Dieu et il restera avec toi », « Dieu, quoique bon ouvrier,veut compagnon de travail ».Sur un vitrail du vestibule « Plus estre que paraistre ».

Dans la bibliothèque : « Tout buisson fait ombre », et « ilsuffit d'un fou pour jeter une grosse pierre dans un puits ; il faut six sages pour l'en retirer ».Sur chaque cheminée il y a une inscription relative au feu, telle que celle-ci : « Je réchauffe, je brûle, je tue » ; et cette autre, beaucoup plus poétique : « Que votre âme soit semblable à la flamme ; qu'elle monte vers le ciel ».Dans la salle à manger, toute tendue de cuir, chaque siège porte une syllabe abyssine et, lorsqu'elles sont toutes réunies, cessyllabes forment la phrase suivante : «Dieu veuille qu'il n'y ait aucun traître autour de cette table ». Sur un mur de la même pièce : « Les larmes sont l'éloquence du pauvre ». Dans la chambre d'honneur l'inscription suivante entoure le lit : « Doux sommeil, songes dorés à qui repose céans ; joyeux réveil ; matinée propice ».Dans une autre pièce, on peut lire quatre vers empruntés à Schiller : « Triple est la marche du temps, hésitante, mystérieuse : l'avenir vient vers nous ; rapide comme la flèche, le présents'enfuit ; éternel, immuable, le passé demeure ».Nous terminerons cette énumération, déjà peut-être un peu longue, en signalant les peintures murales du vestibule et del'escalier. Ce sont des scènes de la vie abyssine. L'une représente un chef faisant un discours dont il désigne la ponctuationpar des coups de fouet. Un certain nombre de coupscorrespondent

au point, aux virgules, etc... Dans une autre, on voit une école où le maître, un gros Abyssin,à la figure rébarbative, est accompagné d'un esclave tenant un martinet dont il menace les élèves. Ceux-ci sont attachés à leur banc avec de grosses chaînes afin de les obliger à se tenir tranquilles et éviter qu'ils ne fassent l'école buissonnière.

On comprend, d'après ces exemples, que l'intérieur du château d'Abbadia soit bien en harmonie avec l'extérieur.

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Maison Aragorri

. Par suite du mariage de Catherine Aragorri avec Jean de Fagadi, le domaine et la maison passèrent  à la famille Fagadi, vers le milieu du XVII siècle.

Esteben de Fagadi, leur fils fut trouvé noyé dans une chaloupe,victime des violences des pêcheurs de Fontarrabie Ce sont donc les descendants de la famille Aragorri qui occupèrent la maison ou la ferme. La dernière fut la famille Detcharry., qui vendit  les terrains du domaine à Antoine d'Abaddia en 1885.

Contrairement à ce qui est dit en début de chapitre, Mr d'Abbadie  devint propriétaire des 330 hectares (?)  par des achats échelonnés. D'après le cadastre d'Urrugne le premier achat date de 1856 ( 6 hectares et 3 ares ).

-En 1631 M.d'Aragorri est nommé maître charpentier  maison "Aragorri" elle même était comprise dans l'achat des terres..D'après le cadastre cité, cette parcelle n'aurait été achetée que vers les années1882-1885.

C'est donc en 1858, 1869, 1882 et 1885  que Monsieur d'Abbadie acheta la pluspart des terres formant l'immense propriété de l'illustre savant..Une tradition orale place le séjour de Mr etMme d'Abbadie pendant la contruction du chateau, dans la maison Arragorri. Furent ils de simples locataires , Lorsque les archives seront bien établies, on pourra répondre à la question.

Les ARAGORRI

La première fois qu'Aragorri est mentionné dasn des documents historiques remonte  à 1617. ( Archives de Fontarrabie )

Jean Aragorri et jean d'Harismendi dit " Olasso ",  étaient armateurs de trois navires de 160 tonneaux, montés par 150 marins de Hendaye et des environs, pour la pêche de la morue et de la baleine à Terre Neuve et en Norvège. Ils savaient signer de leurs  écritures. de leur propre main

Jean d'Aragorri occupait une importante situation dans la localité, en tant que propriétaires de navires, associé d'un tiers  avec d'Harismendi

_  En 1662  M. d' Aragorri est nommé maître charpentier

- en 1662 Perucho d'Aragorri apparaît comme quatrième jurat d'Hendaye

En 1682 , Marie d'Aragorri veuve de Martin d'Extail, est propriétaire de la maison Martarena

- En 1768 Sisson d'Agorri acheta une terre près  de Chouriénia

-  En 1769 Esteben de Fagadi, maître de la maison d'Aragorri, fut étranglé dans sa chaloupe par des Espagnols

-  En 1737 Simon fils de Nicolas d'Aragorri fut pécheur de baleines dans la Saint Laurent

- En 1762 Nicolas d'Aragorri fut commissaire de la Marine à Saint Sébastien

- en1795 Simon d'Aragorri,  marquis d'Iranda, fut porteur d'une lettre du roi d'Espagne chargé de négocier la paix avec la Convention

1869 A Hendaye, le chemin de Belcénia à Ondarraïtz élargi en 1869 est repris en 1887 par le pont de Belcénia et le boulevard de la plage avec 600 mètres de digue de mer.

 

jb dantin 2

 


 

LES LIEUX DE CULTE

ZUBERNOA

HENDAYE-PLAGE

 LES TRIBULATIONS DE  SAINTE ANNE

ERMITAGE SANTANA


HENDAYE VILLE

1874

 Inauguration  de l'église Saint-Vincent

 

1874  marque l'inauguration de l'église Saint-Vincent, dont la reconstruction et la rénovation sont enfin achevées, grâce surtout à la générosité des paroissiens. Ses murs apparaissent embellis par trois magnifiques tapisseries;

 Elles furent, hélas! vendues en 1900 par la Fabrique, d'accord avec la municipalité, pour payer partie de l'agrandissement de l'édifice. Elles sont aujourd'hui en Allemagne, au musée de Bonn.Aux membres du Conseil municipal fut réservé « le banc spécial qu'ils ont demandé

selon l'antique usage ».



1836, la salle de la Mairie se trouvait au premier étage du clocher Saint Vincent.Mais la foudre l'ayant cette année endommagé , la municipalité se réfugia à l'hôtel Imatz. En 1865, la mairie et l'école des garçons à gauche, l'école des filles à droite, sont  édifiées sur l'ancien jeu de rebot.C'est en 1927, que  la salle d'honneur toute lambrissée sera inaugurée

Restaurée en 1874 , l'église Saint Vincent est  agrandie vers 1901 de deux chapelles latérales. A cette même époque l'escalier menant au clocher est supprimé . Face à la fontaine l'arbre de la liberté

L'Eglise appartient à la commune. C'est elle qui doit réaliser les travaux d(entretien et de remise en état de tout l'extérieur : clocher, hotloge ,toiture, charpente, peinture, crépissage ornementation florale, etc.

Au cours de ce siècle, la mairie a surveillé avec attention l'état expérieur de l'église et procédé à des travaux importants en 1938,1955,1966 et 1967. Les derniers travaux ont  été effectués en 1986, en même temps que ceux de la Mairie


vers les années 1930, on aperçoit l'arbre de la liberté


Saint Vincent                                                                        Sainte Anne

Eglise saint Vincent


Bénitier  vestige du prieuré-hôpital de Zubernoa

Il y en eut bien davantage avant que se réalisent les rêves des curés, qui se succédèrent depuis la reconstruction de l'église en 1874

; ils ne cessèrent, en effet, de se trouver devant une église trop petite pour contenir les fidèles en nombre croissant et d'une décoration que ces derniers, eux-mêmes, jugeaient trop pauvre.

Au prix de grands sacrifices consentis par la paroisse et grâce à la ténacité de ses chefs, de 1901 à 1928, d'importants travaux furent menés à bien : l'augmentation de la surface intérieure obtenue par des aménagements ainsi que par la création de chapelles latérales, la décoration du sanctuaire et de la voûte, etc.

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1874-1876.Troisième guerre carliste en Espagne: Hendaye essuie à nouveau des balles perdues.

 En 1875 Charles VII, le prétendent carliste, vaincu, traverse la Bidassoa avec quelques 10.000 partisans peu après que le curée Santa Cruz et ses amis, ses partisans, aient détruit des lignes télégraphiques, abimé des lignes de chemin de fer et assassiné les gardes du poste de Endarlatza, là où la Bidassoa commence à diviser la France de l’Espagne.

Les carlistes voulaient comme roi l’Infant Charles (Vème de son nom pour ses partisans) à la place d’Isabelle II, fille de Ferdinand VII, frère ainé de l’Infant Charles.

Le carlisme était un mouvement  antilibéral en politique et intégriste en religion qui va survivre jusqu’au début du siècle actuel.

 Hendaye essuie quelques balles perdues

1879La déclaration du 30 mars délimite les eaux privilégiées, soumises à la Marine espagnole ou à la Station Navale française, créée à son tour en 1873.

Faisant suite à 3 sections fluviales mitoyennes, l'ouverture maritime est limitée au Figuier en zone espagnole, aux Deux Jumeaux en zone fran­çaise, avec une zone mixte au centre.

1879 Alphonse XII d'Espagne

vient rencontrer en France sa fiancée Marie-Christine de Habsbourg- Lorraine, future reine


   

   

 

jb ansoborlo 2

1880. Le Conseil Municipal vote la laïcisation de l’école

1880 Léon Olphe-Galliard se fixe à Hendaye

Victor-Aimé-Léon Olphe-Galliard, né le 27 octobre à Lyon et mort en 1893, est un ornithologue français , qui se livra tout entier à l'ornithologie et publia ses premiers essais dans la "Maumannia" et le journal ornithologique du Docteur Cabanis. En 1856, il prit part au congrès de Goethen en Allemagne, ce qui le fit entrer en relation suivies avec le Prince Lucien Bonaparte et d'autres savants.il se fixa définitivement en 1880 à Hendaye. C'est là qu'il mourut le 2 février 1893

Membre de l'académie de Lyon, de la société Linnéenne et de la société Helvétique et autre, il était un savant passionné, infatigable au travail, modeste, doux et chrétien pratiquant. Sa contribution à la faune ornithologique de l'Europe occidentale, recueil comprenant les espèces d'oiseaux qui se reproduisent dans cette région ou qui s'y montrent régulièrement de passage, augmenté de la description des principales espèces exotiques les plus voisines des indigènes ou susceptibles d'être confondues avec elles, ainsi que l'énumération des races domestiques... rassemble trente-six fascicules entre 1884 et 1890. En 1891, il fait paraître son Catalogue des oiseaux des environs de Lyon.

Un important ouvrage,  manuscrit, sur Hendaye , son histoire,  sa vie quotidienne n'a pas été encore déchiffré  . Espérons qu'il  le sera bientôt.

1880. La Société Civile et Immobilière de Hendaye Plage voit le jour. Les premières réalisations débutent en 1883

 

Faisant suite à 3 sections fluviales mitoyennes, l'ouverture maritime est limitée au Figuier en zone espagnole, aux Deux Jumeaux en zone fran­çaise, avec une zone mixte au centre.

1880. Le Conseil Municipal vote la laïcisation de l’école

En 1881, le moment est décidément venu d'aborder les grands travaux du plan d'urbanisme, surtout ceux qui concernent le futur Hendaye-Plage, cité satellite.

Une série de conventions est alors passée (1881-1884) avec une entreprise immobilière, qui s'engage à des aménagements considé­rables sur les dunes et dans la baie de Chingoudy; faute de finances suffisantes, elle dut malheureusement interrompre son activité, mais non sans avoir pu, au préalable, construire un casino.

1881. L’Ecole libre Chrétienne est crée à Hendaye subventionnée par certaines familles et Mr. D’Abbadie.

1881 L'une des causes de ce développement réside dans le prolongement jusqu'à Irun de la ligne de chemin de fer de Bordeaux à Bayonne et dans l'ouverture de la gare internationale, en 1864.

En 1881, le lancement de la plage était donné en adjudication à la « Société Civile Immobilière d'Hendaye-Plage » au capital de 800.000 francs.

 

1882 Alphonse XII d'Espagne repasse le pont en octobre après sa tournée en Europe.     

1881 L'une des causes de ce développement réside dans le prolongement jusqu'à Irun de la ligne de chemin de fer de Bordeaux à Bayonne et dans l'ouverture de la gare internationale, en 1864.

En 1881, le lancement de la plage était donné en adjudication à la « Société Civile Immobilière d'Hendaye-Plage » au capital de 800.000 francs.

1882. Création de la Maternelle Laïque.

1884. Création de la Maternelle Libre.

 

1882 Alphonse XII d'Espagne repasse le pont en octobre après sa tournée en Europe.     

 1884  Par contre, en 1864, la Municipalité accepte une proposition, qui lui est faite, d'installer un établissement comportant des cabines de bains; elle refuse toute aliénation, mais consent la location de 9 ares pendant neuf ans, au prix annuel de 5 f l'are.

Cette même année, une grande décision fut prise : celle de construire une mairie ainsi qu'une maison d'école sur la principale place du bourg, à l'emplacement jusque-là occupé par « le simple jeu de rebot », de convertir ce dernier en jeu de paume et de le doter d'un fronton copié sur celui d'Irun (80 m X 18 m), considéré comme un modèle du genre; son édification est prévue dans l'allée d'Irandatz.

Reprenant l'accord de 1685, un traité de délimitation de frontières fut signé avec l'Espagne le 2 décembre 1856, L'art. 9 stipulait que, depuis Chapitelacoarria, un peu en-dessous d'Enderlaza, jusqu'à l'embouchure de la Bidassoa, la frontière suivait le milieu du cours principal, sans changer la nationalité des îles, celle de la Conférence restant indivise entre les deux nations. La navigation, le commerce et la pêche sont déclarés libres sur les eaux de la Bidassoa (art 29 et 21)

. Tout barrage est désormais interdit (art. 23 et 24). Le pont de Béhobie, reconstruit à frais communs, appartiendra aux deux nations (art. 26).

 L'éponge était ainsi passée sur de longs siècles de querelles ou de violences ; les deux peuples voisins pouvaient désormais vivre côte à côte. Il est vrai que, la pêche n'étant pour ainsi dire plus pratiquée par les Hendayais, les motifs de discussion avaient à peu près disparu. Il est vrai aussi, que, du côté espagnol, on a eu à enregistrer souvent la violation des règlements frontaliers et qu'il n'est pas rare de voir, la canonnière française donner la chasse aux pêcheurs espagnols en maraude dans les eaux

. Tout barrage est désormais interdit (art. 23 et 24). Le pont de Béhobie, reconstruit à frais communs, appartiendra aux deux nations (art. 26).

1886 La convention initiale de ce 18 février 1886, qui codifie à nouveau le monopole de pêche, se transforme successivement pour aboutir à la refonte proposée en 1958 où par suite de l'évolution administrative, la protection des privilèges que les municipalités laissaient tomber en désuétude, passe aux Stations Navales et à la Commission des Pyrénées pour la pêche comme pour les vérifications annuelles de limites.

Cette désuétude atteint en particulier depuis 1859 : la franchise d'inscription des pêcheurs et des bateaux (identifiés par un visa maritime ou douanier) ; l'empiétement sur la rive de mer pour les filets des riverains de l'autre bord (sauf exception) ; la franchise douanière pour la vente des pêches aux riverains de l'autre bord (défendue par la police et la douane, sinon même par les pêcheurs de Saint-Jean-de-Luz) ; la pêche de saumon au filet (incluse dans diverses restrictions conserva­toires sur les époques de pèche et la salubrité) ; la diligence des maires en matière de contraventions (limitée aux dom­mages-intérêts) ;

l'initiative et le véto des maires en matière de révision de la convention (transformés en avis préalable).

1886. Construction du Quai à poisson et de nombreux magasins au Port de Caneta, du fait de l’abondance de sardines qui transportées par le train dans toute la France font connaitre le nom de Hendaye1886. Construction du Quai à poisson et de nombreux magasins au Port de Caneta, du fait de l’abondance de sardines qui transportées par le train dans toute la France font connaitre le nom de Hendaye.

 1887,  la Commune obtint de l'Etat la vente du Vieux-Fort ainsi que de son glacis comprenant 3 hectares; il sera mis à profit pour la construction d'un groupe scolaire ainsi que pour la réalisation de divers travaux prévus dans le plan d'urbanisme.

Après maintes difficultés, les travaux reprennent sur le chemin de Belcenia à Ondarraitz, un pont domine l'anse de Belcenia, qui est comblée; ils sont achevés en 1892, ainsi que le boulevard de la Plage et une digue de 600 m.

Tandis que la ville travaillait si activement à son extension, une mutation s'était faite, relative à sa population, profondément modifiée dans sa structure par l'apport d'éléments extérieurs.

Cette même année, une grande décision fut prise : celle de construire une mairie ainsi qu'une maison d'école sur la principale place du bourg, à l'emplacement jusque-là occupé par « le simple jeu de rebot », de convertir ce dernier en jeu de paume et de le doter d'un fronton copié sur celui d'Irun (80 m X 18 m), considéré comme un modèle du genre; son édification est prévue dans l'allée d'Irandatz.

Reprenant l'accord de 1685, un traité de délimitation de frontières fut signé avec l'Espagne le 2 décembre 1856, L'art. 9 stipulait que, depuis Chapitelacoarria, un peu en-dessous d'Enderlaza, jusqu'à l'embouchure de la Bidassoa, la frontière suivait le milieu du cours principal, sans changer la nationalité des îles, celle de la Conférence restant indivise entre les deux nations. La navigation, le commerce et la pêche sont déclarés libres sur les eaux de la Bidassoa (art 29 et 21)

. Tout barrage est désormais interdit (art. 23 et 24). Le pont de Béhobie, reconstruit à frais communs, appartiendra aux deux nations (art. 26).

 L'éponge était ainsi passée sur de longs siècles de querelles ou de violences ; les deux peuples voisins pouvaient désormais vivre côte à côte. Il est vrai que, la pêche n'étant pour ainsi dire plus pratiquée par les Hendayais, les motifs de discussion avaient à peu près disparu. Il est vrai aussi, que, du côté espagnol, on a eu à enregistrer souvent la violation des règlements frontaliers et qu'il n'est pas rare de voir, la canonnière française donner la chasse aux pêcheurs espagnols en maraude dans les eaux françaises.

 1887,  la Commune obtint de l'Etat la vente du Vieux-Fort ainsi que de son glacis comprenant 3 hectares; il sera mis à profit pour la construction d'un groupe scolaire ainsi que pour la réalisation de divers travaux prévus dans le plan d'urbanisme.

Après maintes difficultés, les travaux reprennent sur le chemin de Belcenia à Ondarraitz, un pont domine l'anse de Belcenia, qui est comblée; ils sont achevés en 1892, ainsi que le boulevard de la Plage et une digue de 600 m.

Tandis que la ville travaillait si activement à son extension, une mutation s'était faite, relative à sa population, profondément modifiée dans sa structure par l'apport d'éléments extérieurs. 

Cette même année, une grande décision fut prise : celle de construire une mairie ainsi qu'une maison d'école sur la principale place du bourg, à l'emplacement jusque-là occupé par « le simple jeu de rebot », de convertir ce dernier en jeu de paume et de le doter d'un fronton copié sur celui d'Irun (80 m X 18 m), considéré comme un modèle du genre; son édification est prévue dans l'allée d'Irandatz.

Reprenant l'accord de 1685, un traité de délimitation de frontières fut signé avec l'Espagne le 2 décembre 1856, L'art. 9 stipulait que, depuis Chapitelacoarria, un peu en-dessous d'Enderlaza, jusqu'à l'embouchure de la Bidassoa, la frontière suivait le milieu du cours principal, sans changer la nationalité des îles, celle de la Conférence restant indivise entre les deux nations. La navigation, le commerce et la pêche sont déclarés libres sur les eaux de la Bidassoa (art 29 et 21)

. Tout barrage est désormais interdit (art. 23 et 24). Le pont de Béhobie, reconstruit à frais communs, appartiendra aux deux nations (art. 26).

 L'éponge était ainsi passée sur de longs siècles de querelles ou de violences ; les deux peuples voisins pouvaient désormais vivre côte à côte. Il est vrai que, la pêche n'étant pour ainsi dire plus pratiquée par les Hendayais, les motifs de discussion avaient à peu près disparu. Il est vrai aussi, que, du côté espagnol, on a eu à enregistrer souvent la violation des règlements frontaliers et qu'il n'est pas rare de voir, la canonnière française donner la chasse aux pêcheurs espagnols en maraude dans les eaux françaises.

 1887, la Commune obtint de l'Etat la vente du Vieux-Fort ainsi que de son glacis comprenant 3 hectares; il sera mis à profit pour la construction d'un groupe scolaire ainsi que pour la réalisation de divers travaux prévus dans le plan d'urbanisme.

Après maintes difficultés, les travaux reprennent sur le chemin de Belcenia à Ondarraitz, un pont domine l'anse de Belcenia, qui est comblée; ils sont achevés en 1892, ainsi que le boulevard de la Plage et une digue de 600 m.

Tandis que la ville travaillait si activement à son extension, une mutation s'était faite, relative à sa population, profondément modifiée dans sa structure par l'apport d'éléments extérieurs.

Ces étrangers au pays, dont beaucoup étaient indifférents à sa spiritualité, devaient par leurs votes éliminer des principaux postes de commande les Basques dépositaires des traditions. La physionomie politique de la cité s'en trouva fortement altérée et marquée.

Autant il est juste et agréable de reconnaître que ces nouveaux venus se dévouèrent sans compter à l'accomplissement de la mission que la majorité des électeurs leur avaient confiée, autant il est pénible et regrettable d'avoir à constater le sectarisme dont, parfois, quelques intolérants firent preuve, sans craindre de troubler l'atmosphère politique, paisible, comme il était et il reste de règle au Pays Basque.

La première mesure empreinte de cet esprit fort fut la laïcisation de l'école communale des filles,

1890 Fontarrabie : Le nombre d'habitants passera 4 000, relevant de la province de Guipuzcoa et de l'évéché de Vitoria.

Premier port de  de Belcenia

envasé  et qui ne pouvais plus recevoir de bateaux.

Il était pourtant bien abrité et ne permettait pas les incursions des pêcheurs de Fontarrabie.


il ne reste qu'un bateau


le lavoir


 

à suivre

 

 

 

 

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